Nos conseils pour prévenir les maladies de coeur

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Prévenir les maladies cardiovasculaires, ça tient finalement à quelques bonnes habitudes…

Bien sûr, le genre, l’hérédité et l’âge influencent fortement la santé du cœur, mais d’autres facteurs, facilement modifiables, permettent à eux seuls de limiter les risques d’AVC, d’hypertension, d’arythmie ou d’insuffisance cardiaque.

Mangez de bon coeur. Parce qu’il permet notamment le contrôle du cholestérol, le « régime » méditerranéen est le chouchou des cardiologues. Au menu : des fruits et des légumes frais, beaucoup de poissons, de crustacés et de viandes blanches, moins de viandes rouges et, pour l’assaisonnement et la cuisson, de l’huile d’olive. Le but ? Apporter à l’organisme de bonnes graisses, acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, et des antioxydants, qui ont la propriété de réduire le « mauvais » cholestérol et de freiner le vieillissement des cellules; ainsi que des vitamines et minéraux indispensables à son bon fonctionnement.

Arrêtez de fumer. Écraser sa dernière cigarette prévient la thrombose et l’infarctus et diminuerait de 50% le risque de récidive quand on arrête après un problème cardiaque. Faites-vous aider par un médecin ou un groupe d’entraide si cela vous paraît un défi insurmontable…

Bougez. Montez les escaliers, marchez d’un bon pas, nagez… Mais attention, ne vous lancez pas dans la pratique d’un sport cardio sans en parler à votre médecin, surtout après 40 ans.

Dormez suffisamment. Les personnes en manque de sommeil courent plus de risques de faire de l’hyper- tension, du diabète et d’avoir des problèmes de poids, facteurs favorisant les maladies cardiovasculaires. Les études recommandent au moins 7 heures de sommeil par nuit. D’autres bonnes habitudes à prendre : se coucher et se lever à heures fixes et dormir dans une chambre fraîche et aérée.

Gérez votre stress. Hypertension, hypercholestérolémie, alimentation déséquilibrée, surconsommation de tabac et d’alcool… vont souvent de pair avec un stress élevé. Faites du yoga, apprenez à dire non pour refuser l’excès de travail, donnez la priorité aux moments de détente pendant le weekend… Si ces méthodes « classiques » ne fonctionnent pas pour vous, testez la cohérence cardiaque, une technique qui consiste à maîtriser sa respiration pour calmer son stress et son anxiété, ou consultez un médecin ayurvédique pour libérer votre chakra du cœur, situé au centre de la poitrine, qui, quand il est fermé, provoque des douleurs au niveau du dos, des tensions dans le corps et favorise les troubles cardiaques.

Prenez des compléments de coenzyme Q10. Pour les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque chronique (tout de même 2 à 3% de la population), la prise de coenzyme Q10, grâce à son rôle clef dans la production d’énergie, baisserait le risque de décès de 43%, tout en réduisant les besoins de greffes du cœur et d’hospitalisation. Ce sont les résultats de Q-Symbio, une étude d’envergure internationale (420 patients répartis dans neuf pays). L’insuffisance cardiaque chronique se caractérise, en résumé, par une privation d’énergie au niveau du cœur. En cause : l’épuisement des réserves de coenzyme Q10 dans le tissu cardiaque. Selon Svend Aage Mortensen, médecin en chef du centre de cardiologie de l’hôpital universitaire de Copenhague et chercheur responsable de l’étude : « Avec le coenzyme Q10, les processus cellulaires se rapportant au métabolisme énergétique sont soutenus. Le muscle cardiaque déficient regagne alors de la force ». Plus qu’un simple complément alimentaire, le coenzyme Q10 – utilisé comme adjuvant aux traitements médicamenteux classiques – s’avèrerait à l’origine d’une petite révolution dans le monde médical. Car outre ses effets bénéfiques sur le cœur, il permettrait également de réduire les coûts liés aux soins de santé. La prise de 50mg ou de 100mg de Q10 par jour redonne de l’énergie dans tous les cas de fatigue.

Quand consulter ? S’il n’est pas d’emblée nécessaire d’aller chez un cardiologue pour vérifier la bonne santé de son coeur, un examen chez le médecin traitant doit en tout cas être envisagé à partir de 40 ans, même si vous n’avez aucun facteur de risque. Il s’agira notamment, de manière préventive, de faire un check-up, de contrôler le taux de cholestérol, mais aussi la tension artérielle et le rythme du cœur.

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