Plongez dans l’eau froide !

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À la faveur de l’engouement pour les pratiques d’immersion ou de natation en eau froide, des chercheurs de l’université d’Australie du Sud ont mené une méta-analyse complète (sur onze études portant sur un total de 3 177 participants) des effets cognitifs et physiologiques de telles disciplines. Ils notent une réduction des niveaux de stress observée en moyenne douze heures après les immersions en eau froide. Des améliorations ont également été observées en matière de qualité du sommeil, et plus largement de qualité de vie. Bien que cette méta-analyse ne montre aucun effet notoire immédiat sur la fonction immunitaire, les chercheurs portent à notre connaissance les résultats d’une étude ayant mis en évidence une réduction de 29 % des arrêts maladie chez les sujets prenant régulièrement des douches froides…

Source : PLOS One, janvier 2025 (doi.org/10.1371/journal.pone.0317615).

De quoi nous laisser songeurs

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Pourquoi certains se souviennent-ils de leurs rêves dans les moindres détails, quand pour d’autres c’est le black-out ? Des chercheurs italiens ont mené l’enquête auprès de 217 adultes. Récits de rêves, tests cognitifs et enregistrements de leurs activités cérébrales nocturnes à l’appui, les scientifiques sont parvenus à mettre en évidence plusieurs facteurs pouvant influencer la mémorisation des rêves. La probabilité de rapporter un rêve au réveil dépendrait ainsi d’abord de notre perception des songes : plus on considère que leurs contenus sont susceptibles de se révéler significatifs, plus on est enclin à s’en souvenir. Notre propension à l’errance mentale diurne aura aussi son importance : les esprits vagabonds disposent de meilleures capacités à se souvenir de leurs rêves. Enfin, la structure de notre sommeil sera à prendre en considération. La propension à se rappeler de nos songes varie en effet selon que ceux-ci surviennent en phase de sommeil lent profond ou de sommeil paradoxal.

Source : Communications Psychology, février 2025 (doi.org/10.1038/s44271-025-00191-z).

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En musique, on travaille mieux

Dans les revues Nature’s Communications Biology1 puis Frontiers in Psychology2, deux études successives ont mis en évidence l’intérêt des musiques de fond pour améliorer l’attention et la concentration soutenues lors de diverses activités cognitives, notamment lorsqu’on travaille, en particulier chez les personnes présentant des difficultés attentionnelles liées au TDAH. À condition de soigneusement les sélectionner : préférer des versions instrumentales avec des modulations d’amplitude spécifiques, comme le propose par exemple le site brain.fm.

1. Octobre 2024 (doi.org/10.1038/s42003-024-07026-3).

2. Janvier 2025 (doi.org/10.3389/fpsyg.2024.1508181).

L’errance médicale impacte le psychisme

Un grain de beauté suspect… et pas de spécialiste disponible avant 2026 ? D’après une étude OpinionWay1, 36 % des sondés ont déjà attendu plus de six mois pour obtenir un rendez-vous médical malgré un besoin urgent, et 47 % déclarent avoir été confrontés à l’errance médicale. Au-delà de ses possibles répercussions sur la santé physique, l’errance médicale impacte aussi le psychisme. 75 % des sondés redoutent des répercussions psychologiques et relationnelles, et 47 % évoquent des effets sur leur santé mentale. Les femmes sont les premières touchées : 54 % craignent une anxiété ou une dépression liée aux délais et à l’incertitude diagnostique, contre 39 % des hommes.

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1. Commandée par MedInTechs et réalisée auprès d’un échantillon de 1 072 personnes représentatives de la population adulte.

Le moral est dans les baskets

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Au-delà de l’amélioration de notre santé physique, le sport est aussi une voie privilégiée pour atteindre divers objectifs de bien-être mental. C’est ce que confirme un sondage OpinionWay conduit pour la chaîne de fitness Basic-Fit. Ainsi, la moitié des sondés déclarent faire du sport pour prendre soin de leur santé mentale (53 %) et réduire le stress et l’anxiété (51 %). 31 % s’y adonnent afin d’augmenter leur confiance en eux, et 11 % pour vaincre un trouble ou une addiction : dépression, alcoolisme… Et cela fonctionne, dans l’immense majorité des cas. Ainsi, parmi ceux s’étant fixé l’objectif de réduire leur stress, 95 % déclarent y être parvenus. Il en est de même pour 96 % des sondés aspirant à prendre soin de leur santé mentale ou à augmenter leur confiance en eux. Enfin, 87 % de ceux souhaitant venir à bout d’un trouble soulignent l’impact positif de la pratique sportive dans leur quête.

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Texte : Charline Delafontaine